L’Afrique du Sud reste
rétive à toute solution négociée pour sortir l’union africaine de l’impasse.
Après l’échec du Sommet du groupe des huit chefs d’Etat (un chef d’Etat pour
chacune des cinq régions de l’organisation continentale auxquels s’ajoutent, ceux
du Gabon et de l’Afrique du Sud dont les deux ressortissants se disputent la
présidence de la commission et Boni Yayi du Bénin président en exercice, qui
avait donné un délai aux deux pays candidats pour s’entendre, le Gabon a pris l’initiative
d’envoyer une mission de son parti au pouvoir, le PDG qui avait bien soutenu l'African
national Congress dans sa lutte contre l’apartheid pour obtenir le retrait de
la candidature de Mme Zuma qui avait écartée du 4e tour pour avoir été devancée
par Jean Ping lors des trois premiers tours de vote lors du Sommet d’Addis
Abeba en janvier dernier.
Le Premier ministre de
l'Ethiopie qui abrite le siège de l’Union africaine, pour éviter de nouveaux
déchirements, a par la suite proposé le retrait des deux candidatures. Le Gabon
a donné son accord à cette proposition, mais l’Afrique du Sud, en déposant la
semaine dernière de nouveau la candidature de Nkosazana
Dlamini-Zuma, semble la refuser bien que le dépôt de la candidature ne soit qu’un
acte administratif pour éviter toute forclusion.
La
candidature de l’actuelle ministre de l’Intérieur sud-africaine, Nkosazana
Dlamini-Zuma et ancienne épouse du président Zuma relèverait également de
considérations internes. Elle se pose en alternative soutenue notamment par le
prédécesseur de Zuma, Thabo Mbeki, pour succéder à son ancien mari dont la
présidence est de plus en plus contestée. Celui serait bienheureux d’éloigner
de la scène nationale, un potentiel dangereux rival.
Le
blocage et les risques d’implosion de l’Union africaine déjà affectée par la
mort de celui qui en était le plus fervent défenseur, le colonel libyen Kadhafi,
se font donc plus pressants.
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