dimanche 22 avril 2012

Guinée-Bissau : La junte menacée de sanctions par le Conseil de sécurité


Les putschistes militaires au pouvoir en Guinée-Bissau risquent de s’exposer à des  sanctions de l’ONU, si le pouvoir civil n’est pas rétabli. Les Nations unies ont exigé, dans une  déclaration, le 21 avril, la libération « immédiate et inconditionnelle » des dirigeants du pays détenus par les militaires.

L’ONU a manifesté sa désapprobation à la formation du Conseil national de transition (CNT) et demandé la restauration du gouvernement  légitime de Guinée-Bissau ainsi que la libération du président Raimundo Pereira et de son Premier ministre Carlos Gomes.

Les 15 pays membres du Conseil ont exprimé leur détermination à adopter d’autres mesures, y compris celles d’imposer des sanctions ciblées contre les auteurs du coup d’Etat militaire et leurs partisans si la crise n’est pas réglée, selon la déclaration lue par la présidente en exercice du Conseil, l’ambassadrice américaine Susan Rice.

Le secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki Moon devra produire, d’ici le 30 avril, un rapport pour le Conseil  sur l’évolution de la situation en Guinée-Bissau.

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