Les putschistes militaires au pouvoir en
Guinée-Bissau risquent de s’exposer à des
sanctions de l’ONU, si le pouvoir civil n’est pas rétabli. Les Nations
unies ont exigé, dans une déclaration, le
21 avril, la libération « immédiate et inconditionnelle » des
dirigeants du pays détenus par les militaires.
L’ONU a manifesté sa désapprobation à la
formation du Conseil national de transition (CNT) et demandé la restauration du
gouvernement légitime de Guinée-Bissau
ainsi que la libération du président Raimundo Pereira et de son Premier
ministre Carlos Gomes.
Les 15 pays membres du Conseil ont
exprimé leur détermination à adopter d’autres mesures, y compris celles d’imposer
des sanctions ciblées contre les auteurs du coup d’Etat militaire et leurs partisans
si la crise n’est pas réglée, selon la déclaration lue par la présidente en
exercice du Conseil, l’ambassadrice américaine Susan Rice.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki Moon
devra produire, d’ici le 30 avril, un rapport pour le Conseil sur l’évolution de la situation en
Guinée-Bissau.
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