Les résultats définitifs du premier tour de l'élection présidentielle du 18 mars dernier ont été rendus publics le 29 mars 2012, a appris "lequorum.com" à l'ambassade de la République de Guinée-Bissau à Dakar.
Annoncée par M. Antonio Aly Silva, membre de la "Commission Nationale des Elections", le scrutin fait ressortir un total de 319 107 voix exprimées sur environ 570 000 inscrits, soit un pourcentage de 56,15%.
MM. Carlos Gomes Junior, président du PAIGC (Parti Africain pour l'Indépendance de la Guinée et du Cap Vert)- parti au pouvoir- et Koumba Yala, président du principal parti d'opposition, le PRS (Parti de la Rénovation Sociale), sont arrivés aux deux premières places, avec, respectivement, 48,97% des suffrages exprimés (154 797 voix) et 23,36% (76 842 voix).
Ils sont ainsi déclarés candidats au second tour, fixé au dimanche 22 avril prochain. Ils sont suivis successivement par MM. Serifo Nhamadjo, président par intérim de l'Assemblée nationale, candidat indépendant, membre du PAIGC (15,65% ), Henrique Rosa, homme d'affaires, candidat indépendant (5,40%), Baciro Dja, candidat indépendant, membre du PAIGC (3,26%), colonel Afonso Té, candidat indépendant, membre du PAIGC (1,38%), Vicente Fernandes (1,04%), Serifo Baldé (0,46%) et Luis Nancassa (0,37%), tous trois, candidats indépendants.
samedi 31 mars 2012
La CEDEAO pour l'amélioration de la qualité de vie des riverains des zones minières
Les habitants des zones d'exploitation minière de la sous-région ouest-africaine, encore appelés " habitants des localités à haut risque", sont confrontés à des difficultés, du fait de la pollution de l'environnement qui affecte les conditions et la qualité de leur vie.
C'est pourquoi, une directive de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l’Ouest) a été adoptée, en 2009, portant sur l'harmonisation des principes et politiques dans le secteur, notamment pour améliorer les conditions de vie de ces communautés riveraines des minéraux solides tels que le pétrole et le gaz.
Celle-ci a été suivie par l'adoption en janvier dernier, à Abuja, au Nigeria, par les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres, de la politique de développement des ressources minérales de l'institution.
Pour accélérer la mise en œuvre de cette directive, les experts des pays de la Communauté dont le Traité révisé encourage les Etats membres à harmoniser et à coordonner leurs politiques et programmes, en matière de ressources minérales, en vue d'assurer un développement cohérent du secteur viennent de se réunir, toute la semaine, à Lomé, au Togo.
A cette occasion, le ministre togolais des Mines et de l'Energie, M. Dammipi Noupokou, a salué la tenue de cette rencontre d'experts, en prélude au lancement de la campagne régionale sur " la vision minière africaine et l'élaboration de la politique régionale" de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA).
C'est pourquoi, une directive de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l’Ouest) a été adoptée, en 2009, portant sur l'harmonisation des principes et politiques dans le secteur, notamment pour améliorer les conditions de vie de ces communautés riveraines des minéraux solides tels que le pétrole et le gaz.
Celle-ci a été suivie par l'adoption en janvier dernier, à Abuja, au Nigeria, par les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres, de la politique de développement des ressources minérales de l'institution.
Pour accélérer la mise en œuvre de cette directive, les experts des pays de la Communauté dont le Traité révisé encourage les Etats membres à harmoniser et à coordonner leurs politiques et programmes, en matière de ressources minérales, en vue d'assurer un développement cohérent du secteur viennent de se réunir, toute la semaine, à Lomé, au Togo.
A cette occasion, le ministre togolais des Mines et de l'Energie, M. Dammipi Noupokou, a salué la tenue de cette rencontre d'experts, en prélude au lancement de la campagne régionale sur " la vision minière africaine et l'élaboration de la politique régionale" de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA).
vendredi 30 mars 2012
Gabon : Renforcement des liens avec Séoul
Le
Gabon est en voie de relancer sa coopération économique, déjà forte, avec
la Corée du Sud, à la suite de la participation de son président, M. Ali Odinga
Bongo, au récent sommet de Séoul sur la sécurité nucléaire.
Profitant de ce séjour dans la capitale
sud-coréenne, le chef de l'Etat gabonais a eu des échanges fructueux avec le
président Myung Bak Lee, sur le renforcement de cette coopération, notamment
avec les groupes SK Energy, Korea Telecom et HYUNDAI-KIA MOTORS, dont il a
rencontré les responsables.
Ainsi,
de la visite de la raffinerie de SK Energy à Ulsan, il attend l'étude de
faisabilité d'un projet de raffinerie à installer à Port Gentil ou est attendue
au cours de ce mois d'avril, une équipe de techniciens de cette entreprise.
Quant
aux responsables de KOREA Telecom, ils ont réitéré leur souhait de poursuivre
la coopération avec le Gabon, avec la réalisation, en collaboration avec
Samsung, de la première phase du projet gouvernemental d'interconnexion des
administrations de neuf capitales provinciales, par fibre optique. Pour sa
part, le vice-président de HYUNDAI-KIA Motors propose l'installation, au Gabon,
d'une usine d'assemblage de véhicules. Cette entreprise est le plus grand
groupe de Corée du Sud et le quatrième fabricant mondial de voitures.
Le président
sud-coréen, qui a remercié son homologue gabonais pour son soutien à la
pacification de la péninsule coréenne, a exprimé son espoir de voir son pays
prendre part à l'exposition internationale de la ville de YEOSU, cette année et
qui réunira, pendant trois mois, une centaine de pays, entreprises et
organisations internationales sur le thème: "pour des côtes et des océans
vivants, diversité des ressources et activités durables".
Il
s'agira d'échanges sur les questions de l'écologie marine, le
développement et les changements climatiques dans la recherche du bien-être
présent et futur de la planète.
Macky Sall confirmé président de République par le Conseil Constitutionnel
Le Conseil Constitutionnel du Sénégal a rendu
ce vendredi publics les résultats définitifs du second tour de l'élection
présidentielle du 25 mars dernier et a proclamé Macky Sall, président de
République.
Il confirme ainsi les résultats provisoires proclamés,
mardi dernier, par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA).
Ainsi, sur 5 301 648 inscrits, il y a eu 2
915 893 votants et 2 901 800 suffrages exprimés, soit un taux de participation
de 55%.
Macky Sall a obtenu 1 909 244 de voix soit 65,80% des
suffrages exprimés et Abdoulaye Wade 992 556 voix, soit 34,20% des suffrages
exprimés.
Le nouveau président Macky Sall prêtera serment, lundi
prochain, devant les membres du Conseil Constitutionnel, au siège même de cette
juridiction.
Après, Abdoulaye Wade, président sortant et Macky Sall
procèderont le même jour, à la passation de service au palais de la République.
C'est seulement après ces étapes que Macky Sall rendra
publique la liste des membres du nouveau gouvernement, pour lequel, les
consultations se tiennent actuellement.
Zuma invite les BRIC à investir en Afrique du Sud
Jacob Zuma, le président sud-africain, a invité le 29 mars dernier les autres BRICS (Brésil, Russie, Inde et Chine) à investir dans son pays, à l’occasion du 4è Sommet de l’organisation en Inde.
"Nous sommes convaincus que nous pouvons négocier de nouveaux types de contrats mutuellement bénéfiques avec les pays BRIC pour le développement des infrastructures", a-t-il assuré.
Son gouvernement, explique-t-il, prévoit d’investir plus de 860 milliards de rands dans les infrastructures dans les douze prochains mois pour offrir aux investisseurs étrangers l’environnement nécessaire.
Infrastructures : l’Afrique veut mobiliser ses ressources propres
Comment mobiliser 64 milliards de dollars US par an pour
financer les infrastructures en Afrique, ainsi que l’a établi le NEPAD (Nouveau
Partenariat pour le Développement africain) qui s’est réuni en congres et a
tenu un colloque à l’occasion de ses dix ans ?
Apres avoir vainement attendues les promesses faites
dans le cadre du G8, l’Afrique entend trouver des sources alternatives. Les experts
réunis le 28 mars dernier à Addis Abeba proposent de recourir aux ressources
disponibles auprès des fonds de pension publics et privés, des sociétés de
services fiduciaires de l'Afrique. De renforcer l'épargne intérieure et
d'amener les riches africains à investir sur le continent.
Les travaux du colloque sur le thème « Décennie de
l'Afrique pour le changement : accélération de la mise en œuvre du Nepad par le
biais du financement intérieur », ont été ouverts par le Premier ministre
éthiopien, Meles Zenawi. Y ont également assisté, outre les experts, les
anciens chefs d'Etat Olusegun Obasanjo du Nigeria, Jerry Rawlings du Ghana et
Thabo Mbeki d'Afrique du Sud, des ministres et diplomates africains ainsi que
des représentants d'organisations internationales, des partenaires au développement,
des membres de la société civile etc.
Sénégal : Démission du dernier gouvernement Wade
Le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye
a présenté jeudi dernier, lors du conseil des ministres sa démission ainsi
que celle de son gouvernement, au
président sortant Me Wade.
Après l’avoir acceptée,
il a recommandé aux ministres de manifester leur disponibilité au prochain
gouvernement par leurs conseils et avis
à chaque fois que nécessaire. Il leur a aussi interdit de critiquer ou de
commenter les actes du prochain gouvernement afin de lui donner le temps de
s’imprégner des dossiers.
Le Chef de l’Etat a également fait part de sa disponibilité d’accompagner le Sénégal
dans son développement et sa quête de progrès. Il a par ailleurs annoncé qu’il effectuera lundi prochain
le petit pèlerinage aux lieux saints de l’Islam.
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