L'intervention militaire, ce mercredi, écartant
du pouvoir le président Amadou Toumani Touré, serait la résultante du
déshonneur que subit, depuis quelques années l'Armée nationale, en ne parvenant
pas à mettre fin aux activités de rebelles dans le Nord du pays, indique-t-on
dans les milieux de l'importante malienne résidant à Dakar.
Ces mêmes sources ajoutent que les populations
maliennes sont d'autant plus vexées qu'elles sont constamment informées, par
des moyens modernes de communications émanant directement du front des
opérations (par téléphone portable, en particulier), des exactions dont leurs
proches sont victimes, sans une solution efficace des Forces militaires
régulières en stationnement dans la capitale, Bamako.
Elles évoquent, à cet effet, les manifestations
des femmes en direction du Palais de Koulouba -résidence du chef de l'Etat,
dans la banlieue de la capitale- il y a environ un mois, et demandant une
résolution de la rébellion.
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