La Communauté économique des Etats de
l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est engagée à frapper de sanctions la junte au
pouvoir, depuis le 12 avril, à la suite de l’échec des négociations qui ont eu
lieu le 29 avril à Banjul, en
Gambie.
La CEDEAO entend rester ferme à l’égard
de la junte militaire. Elle a déclaré, dans un communiqué rendu public le 30
avril, qu’après douze heures de négociations, la délégation de la junte a rejeté
la décision de l’organisation régionale de faire conduire la transition par Raimundo
Pereira (l’ancien président par intérim). La junte a également refusé
l’organisation d’élection dans les six mois comme le demande la CEDEAO.
Pourtant, à la suite de l’ultimatum de
72 heures décrété par la CEDEAO, lors du sommet extraordinaire d’Abidjan, les putschistes
avaient accepté une transition de 12 mois et une force militaire de la CEDEAO
d’environ 600 hommes en remplacement des 600 soldats angolais.
Le sommet des chefs d’Etat du groupe de
contact prévu le jeudi 3 mai à Banjul,
devrait édifier l’opinion sur la nature des décisions, à prendre par la CEDEAO,
pour pousser la junte vers le rétablissement de l’ordre constitutionnel.