La sensibilisation des populations du Sénégal autour de l'idée "plus jamais ça" ouverte officiellement le 7 avril dernier se poursuit actuellement à Dakar et à Saint Louis (270km de Dakar), a confié à notre correspondant à Dakar, l'ambassadeur de la République rwandaise dans la capitale sénégalaise, M. Gérard Ntawari.
Cette opération qui consiste en la tenue de conférences et d'expositions, se développe dans quatre établissements scolaires du second degré et trois du supérieur dont le CESTI (Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l'Information)) de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Commémorée chaque année depuis 1995 - un an après la fin du génocide rwandais qui a fait un million de morts - à travers le monde, cette journée l'était, au Sénégal, par l'association des ressortissants rwandais. Elle a été rehaussée cette année par l'ouverture de l'ambassade du Rwanda.
Cette journée a pour objet de commémorer la mémoire des victimes de ce génocide, de prévenir et de lutter contre un tel fléau où qu'il se produise et de donner la priorité à la construction des Nations du monde entier.
C'est d'ailleurs à cette troisième phase que se situe le Rwanda, après celles de la prise de conscience des causes de la guerre de 1994 et de la levée des obstacles à la libération des citoyens.
Qualifiée de "phase la plus critique" par l'Ombudsman (le Médiateur de la République), M. Tito Rutaremara, elle consiste au renforcement de l'unité nationale et de la sécurité des citoyens, au renforcement du dialogue politique à tous les niveaux, à la lutte contre l'injustice et la corruption, à la sensibilisation des populations à leurs droits et à l'accélération du développement économique et social du pays.
La période de sensibilisation sur l'idée "plus jamais ça" sera clôturée en fin mai "par une soirée d'espoir", a dit M. Ntwari, au cours de laquelle se produiront des artistes rwandais venus du pays et des artistes sénégalais.
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