Les menaces de sanctions de l’ONU contre
la junte au pouvoir en Guinée-Bissau ont eu un effet dissuasif sur le commandement
militaire. La junte s’est engagée à redéfinir les modalités de la
transition décidée avec l’ex opposition
au régime renversé le 12 avril dernier.
Manuel Serifo
Nhamadjo, désigné jeudi président de transition, a annoncé qu’il refusait sa
nomination considérant qu’elle était illégale. Il avait assuré, à la suite des
sanctions, ne pas avoir été consulté, ni même informé de sa nomination, sans
toutefois la contester. C’est par la suite qu’il a déclaré qu’il est un défenseur de la légalité et ne
reconnaissait aucune institution créée
en dehors de celle-ci.
Auparavant, le porte-parole de la junte avait
déclaré que cette nomination n’était qu’une proposition.
Aussitôt après l’annonce des sanctions
du Conseil de sécurité de l’ONU, le lieutenant-colonel Daba na Walna avait indiqué
que le commandement militaire restait ouvert au dialogue et qu’il s’engageait avec
la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à trouver
une solution de sortie de crise.
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