Dix jours après son coup d’Etat, le chef de la junte militaire au pouvoir au Mali, a pris le dimanche 1er avril dernier, l’engagement de rétablir la constitution de 1992 ainsi que les institutions républicaines.
Le capitaine Amadou Sanogo a expliqué que le Comité national pour le Redressement de la Démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) a décidé d’engager, sous l’égide du Médiateur de la CEDEAO, des consultations avec toutes les forces vives du pays dans le cadre d’une convention nationale. Cette initiative devrait permettre la mise en place d’organes de transition en vue d’organiser des élections libres et démocratiques auxquelles la junte ne participerait pas.
Toutefois des zones d’ombre demeurent. Le capitaine n’a pas annoncé la date de son départ du pouvoir, ni celle du démarrage de la convention nationale.
Le président de la CEDEAO, Alassane Ouattara, actuellement à Dakar, s’est dit très préoccupé par la situation qui prévaut au Mali. Après la chute de Gao, samedi dernier, les rebelles touareg ont annoncé avoir pris le contrôle de Tombouctou, la ville historique et de sa région entière. Cette chute annoncée consacre la mainmise de la rébellion sur la quasi-totalité du Nord-est du Mali.
Le président de la CEDEAO a déclaré que tous les moyens seront mis en œuvre pour stopper la rébellion et permettre au Mali de recouvrer son intégrité territoriale.
Des pays membres de la CEDEAO ont accepté d’envoyer des troupes au Mali pour freiner l’avancée de la rébellion, a ajouté M. Ouattara.
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