Amadou Toumani Touré (ATT), le président malien renversé par un putsch le 22 mars, a rendu sa démission ce 8 avril. Le président du parlement, Dioncounda Traoré, qui assure son intérim de par la Constitution, devrait dans un délai de 40 jours organiser, avec son Premier ministre, les élections présidentielle et législatives.
C’est le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, qui a reçu la lettre de démission, qui constitue une pas important pour un retour à l’ordre constitutionnel ainsi que s’y était engagée la junte militaire le 6 avril dernier dans un accord-cadre conclu avec la
Médiation burkinabé, sous l’égide de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’accord, prévoit, outre la désignation d’un président de la République et d’un Premier ministre de transition qui auront en charge l’organisation des élections, une amnistie générale pour les putschistes.
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