La candidature à l'élection présidentielle du 18 mars prochain du Premier
Ministre bissau-guinéen, M. Carlos Gomes Junior,
fait, actuellement, l'objet d'une contestation de la part d'une quinzaine de
partis d'opposition qui, par ailleurs, exigent sa comparution devant la
Justice.
Il est reproché à M. Gomes Junior son implication dans l'assassinat, en 2009, de
deux députés, membres du PAIGC ( Parti Africain pour l'Indépendance de la
Guinée et du Cap Vert ), parti au pouvoir, dont il est le président.
S'y ajoutent le soupçon de sa participation à la tentative de coup d'Etat de
décembre dernier, l'incarcération des rivaux politiques, membres de son parti
et la présence de mercenaires à sa solde sur le territoire national.
M. Carlos Gomes Junior est l'un des candidats les mieux placés pour succéder au
président MALAM BACAÏ SANHA, du PAIGC, décédé le 9 juin dernier, des suites
d'une longue maladie.
Il devra être opposé à d'autres prétendants au titre dont les plus en vue sont:
MM. Kumba, Yala, leader du parti d'opposition, le PRS (Parti de la Rénovation
Sociale) et ancien chef de l'Etat de 2000 à 2003, Enrique Rosa, candidat
indépendant et ancien Président de la République de 2003 à 2005, Serifo
Nhamadjo, membre du PAIGC et président par interim actuel de l'Assemblé
Nationale, à la suite de l'exercice par interim de la présidence de la
République par Raimundo Percira et le colonel Alfonso Te, un proche de feu le
président Joan Bernardo Vieira dit "Non", assassiné en mars 2009.
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