dimanche 25 mars 2012

Déficit pluviométrique pour la Corne de l'Afrique


    Un déficit pluviométrique est prévisible dans la Corne de l'Afrique au cours de la saison des pluies 2012, qui s'étend des mois d'avril à juin, selon les données météorologiques mondiales.
    Les précipitations attendues seront inférieures ou proches de la normale sur une grande partie de la sous-région, la maintenant ainsi dans une crise affectant 8,1 millions d'habitants dont 3,2 millions en Ethiopie, 2,5 millions en Somalie, 2,2 millions au Kenya et 180000 à Djibouti, selon la FAO.
    Parmi les besoins urgents des populations, on enregistre des vivres, mais aussi des semences vivrières et potagères, autant que possible améliorées, de maïs,  de sorgho et de sésame ainsi que des engrais et des produits fourragers pour le bétail pour lequel des campagnes de vaccination doivent être intensifiées.
    Pour ces activités agricoles et pastorales prioritaires, un besoin de 50 millions de dollars est nécessaire, pour lesquels la FAO a lancé, vendredi 23 mars, un appel à la communauté internationale.
    Les fonds requis seront destinés à la mise en oeuvre d'un plan de 90 jours, visant à aider les agriculteurs et les éleveurs dans des moyens d'existence et des programmes argent-contre-travail destinés à la remise en état des infrastructures agricoles essentielles.
    Cette somme entre dans une somme globale de 293,7 millions de dollars, destinés, pour l'année 2012 à un ensemble d'opérations à plus long terme pour la zone concernée, dont 101,7 millions ont déjà été reçus.
     Depuis le début de la crise, l'année dernière, près de 200 000 familles dans toute la Corne de l'Afrique ont participé à des programmes organisés par la FAO et reçu des espèces vitales, pour acheter de la nourriture, tout en remettant en état des routes, des citernes d'eau et des réseaux d'irrigation. Elle a également vacciné et traité des millions d'animaux contre les maladies et compte étendre cette assistance au cours des prochains mois.
     Le directeur général, M. José Graziano da Silva, l'a clairement affirmé, en soulignant l'importance d'actions continues et coordonnées propres à renforcer la résilience des population locales et à relier les secours au développement.
     La conception de la question est radicale: "nous ne pouvons pas éviter les sécheresses, a-til dit, mais nous pouvons mettre en place des mesures pour eviter qu'elles ne se transforment en famines".
   

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