Nombreux sont les corps de métiers qui ont exigé,
durant cette campagne, avec la dernière énergie, la prise en compte de leurs
doléances dans le programme des candidats à la présidentielle 2012. Se sentant
victimes d’une certaine exclusion sociale, ils ont mêlé leurs voix au concert
de protestations pour amener le futur président de la République à améliorer,
au même titre que les travailleurs de l'administration, leurs conditions de travail.
Vendredi 2 mars, les transporteurs, qui se sont
signalés ces dernières semaines par des grèves à répétition, ont organisé une
réunion de sensibilisation des candidats au second tour sur les maux qui
gangrènent leur secteur. Frappés de plein fouet par la montée en flèche des
prix du carburant, leurs recettes ont connu une baisse drastique qui les
affecte beaucoup.
Quant aux artisans (menuisiers, bijoutiers,
mécaniciens), pêcheurs et éleveurs, ils n'ont pas cessé, tout au long de
la campagne électorale du premier tour, d’attirer l'attention des
candidats sur leur sort.
Les menuisiers ébénistes ont dénoncé la
concurrence sauvage des produits venant de l’extérieur, favorisée par l 'Etat
qui demeure leur principal client.
Des associations d'agriculture et de pêche ont
tenu des rencontres pour plaider leur cause. Le refrain est le même: baisse des
prix des intrants pour une amélioration significative de leurs revenus.
Pour leur part, les handicapés physiques, qui
revendiquent la mise en application imminente de la loi les concernant, espèrent
être entendus. La grogne populaire s'amplifie et présage des
lendemains difficiles.
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