Le taux d'inflation dans les huit pays
membres de l'UEMOA (Union Economique et Monétaire de l'Ouest Africain) risque
d'atteindre des taux élevés, variant entre 3 et 3,6% sur les trois premiers
trimestres de l'année 2012, apprend-on auprès de la BCEAO (Banque Centrale des
Etats de l'Afrique de l'Ouest) à Dakar.
Cette tendance haussière a déjà
été observée au mois de février avec un taux de 2.9% contre 2.5% en décembre
dernier. Elle est liée à
l'impact négatif de la mauvaise campagne agricole 2011-2012, principalement
dans les pays du Sahel.
A partir du mois d'octobre
prochain, il est espéré un reflux à condition de l'obtention d'une bonne
campagne agricole 2012-2013.
En tout état de cause, les
précisions de l'horizon des 24 mois à venir fixent ce taux à 2.6%, ce qui est
en deçà de la borne supérieure de l'objectif de stabilité des paix.
Mais pour
faire face aux risques inflationnistes, il est demandé aux Etats membres de
l'Union de mettre en oeuvre les actions identifiées lors du Conseil des
ministres extraordinaire du 20 février dernier et qui portent sur la sécurité
alimentaire et la relance de la production agricole, avec un accent particulier
sur l'approvisionnement correct des marchés de céréales, le développement des
infrastructures de stockage, la maîtrise de l'eau et l'accroissement de la
production de contre-saison.
Les huit Etats
membres de l'UEMOA sont: le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée
Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
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