Sept mouvements africains de défense des
droits de l'homme condamnent le coup d'Etat perpétré au Mali le 22 mars dernier
et exigent le retour à l'ordre constitutionnel.
Il s'agit de la RADDHO ( Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de
l'Homme), du Forum de la société civile de l'Afrique de l'Ouest (FOSCAO), du Reseau
Ouest-africain des Défenseurs des Droits de l'Homme (ROADDH-WAHRADN), de la Ligue
Sénégalaise des Droits de l'Homme ( LSDH ), du Centre féminin pour la Démocratie
et les Droits humains (en Côte d'Ivoire), du M23 (Mouvement du 23 juin) du
Sénégal et du RND ( Rassemblement National Démocratique ), parti politique,
également du Sénégal, réunis à Dakar ce mercredi et qui ont fait paraître une
déclaration.
Dans celle-ci, ils "exigent également le retour des militaires dans leurs
casernes, la libération sans condition de toutes les personnes arbitrairement
détenues et l'arrêt immédiat des violations des droits de l'homme relatives aux
braquages, au pillage des ministères et des maisons de ministres".
Ils
appellent aussi "la CEDEAO, l'Union Africaine et la Communauté
internationale à apporter leur soutien au Mali pour le retour de l'ordre
constitutionnel et, au besoin, à invoquer le chapitre V de la Constitution de
la CEDEAO, relatif à l'envoi de forces d'intervention."
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