Les conditions d'une année blanche se précisent davantage avec le
déclenchement, ce mardi 6 mars, du quatorzième plan d'actions, avec une grève
de 48 heures, du "Cadre Unitaire Syndical des Enseignants du Moyen et
du Secondaire" (CUSEMS).
Ce
plan d'actions alternera grèves et débreyages jusqu'à lundi prochain, clôturés
par une assemblée générale qui décidera de l'attitude à prendre par la suite.
Pour
leur part, les professeurs des deux grandes universités "Cheikh Anta
Diop" de Dakar et "Gaston Berger"
de Saint Louis, maintiennent
également leur mouvement de grève, sous la direction de leur syndicat, le
SAES ( Syndicat Autonome de l'Enseignement Supérieur).
Cette série de mouvements se situe à trois mois des examens de fin d'année,
dont le démarrage est fixé par le calendrier officiel au début du mois de juin
et affecte uniquement l'enseignement public.
Elle rend pratiquement impossible la tenue de ces examens, suite aux cinq mois
de perturbations continues des cours, en dépit de la déclaration faite hier,
lundi, par le ministre de l'Education Nationale, M. Kalidou Diallo pour dire
qu'"une année blanche est exclue" et inviter les enseignants "à
faire preuve de dépassement" et "à reprendre les cours".
Les enseignants, pour leur part, exigent l'application des accords signés avec
le gouvernement, en 2009, et qui portent notamment sur la revalorisation de la
fonction enseignante, malgré l'affectation des 40% du budget de l'Etat à ce
secteur de l'Education.
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