L’exclusivité de la fibre optique
accordée à la Société nigérienne des Télécommunications (Sonitel) par une loi
votée trois semaines auparavant par les députés, a été retirée par le gouvernement.
La décision a provoqué la colère des
travailleurs de la Sonitel et de sa filiale Sahel-Com qui ont envahi, vendredi 25 mai dernier, les
locaux de l’assemblée nationale pour manifester leur désapprobation.
Après l’échec de la privatisation
constatée par le gouvernement, l’Assemblée nationale avait adopté le 2 mai
dernier des lois autorisant l’Etat du Niger à nationaliser la Sonitel et
Sahel-Com.
Les deux entités détenaient, selon les
nouveaux textes juridiques, les monopoles d’appel international et d’Internet
haut débit (fibre optique) pendant une période transitoire de cinq ans. Mais à
la suite des protestations des deux opérateurs étrangers de la téléphonie
mobile, le gouvernement a envoyé, vendredi, en seconde lecture à l’Assemblée
nationale, la loi sur la nationalisation de ces deux entreprises, pour une
modification des privilèges accordés à la Sonitel.
Les parlementaires, ont de nouveau voté
la loi mais sans l’exclusivité de la fibre optique à la Sonitel.
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