Le président en exercice de la
Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Alassane
Ouattara, a invité ses homologues, réunis en sommet extraordinaire à Dakar, le 3
mai dernier, à renforcer les sanctions contre les juntes du Mali et de la
Guinée-Bissau.
L’attitude de défiance des deux juntes
qui semblent vouloir confisquer le
pouvoir dans ces deux pays nous amène à faire un pas supplémentaire dans le
sens du renforcement des mesures prises par notre organisation, a déclaré M.
Ouattara.
Ce sommet se tient une semaine après
celui du 26 avril à Abidjan, lequel avait décidé d’envoyer des troupes dans les
deux pays et de fixer à un an les périodes de transition avant la tenue
d’élections présidentielle et législatives. Il va tenter d’apporter des
solutions aux crises politiques en cours
dans ces deux pays.
La Guinée-Bissau a accepté toues les exigences
de la CEDEAO à l’exception du rétablissement, dans ses fonctions, du président
déchu Raimundo Pereira.
Le Mali a connu, ces derniers
jours, des affrontements meurtriers qui
ont opposés les bérets rouges restés fidèles à l’ancien président Amadou
Toumani Touré (ATT) et les bérets verts dirigés par le chef de la junte Amadou Sanogo.
Le président du Sénégal Macky Sall a, dans
son discours d’ouverture, relevé que la
situation n’évolue pas de façon positive
dans les deux pays et que les derniers développements au Mali constituent une
source de grave préoccupation.
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