La tension est montée
d’un cran à Bamako, où des manifestants ont commis des actes d’agression sur la
personne du président intérimaire Dioncounda Traoré qui dirige une transition
qui va durer 12 mois.
L’agression a eu lieu à
Koulouba, siège de la Présidence de la République, sur une des collines de
Bamako. Les agresseurs seraient des manifestants manipulés par des associations
et organisations hostiles à son maintien à la tête de la transition. Certains
manifestants ont pu accéder à son bureau et le frapper malgré la présence des
policiers.
Admis aux urgences avec
des blessures au visage et au dos, un examen médical a révélé qu’il n’a pas de
lésion grave. Sa vie n’étant pas en danger, il a, par la suite, quitté l’hôpital
pour une destination sécurisée.
Son Premier ministre
qui s’est rendu à son chevet, a déploré cette agression et lancé un appel au
calme et à la fin des marches, dans une
déclaration, hier, à la télévision. Le Mali ne mérite pas cela, a-t-il ajouté.
Le chef de la junte Amadou
Sanogo a, pour sa part, condamné ces
actes d’agression qui, selon lui, que ne peuvent justifier aucune expression
d’opinion, ni contestation populaire. Il a également lancé un appel au
dialogue, à plus de tolérance et à plus de retenue.
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