L’ex junte malienne a finalement donné son accord pour le maintien au pouvoir du président intérimaire Dioncounda Traoré, qui a prêté serment le 12 avril dernier. Amadou Sanogo a donc cédé aux pressions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en acceptant, que le président par intérim reste à la tête de la transition au-delà du délai constitutionnel de 40 jours qui arrive à terme le 21 mai prochain. Les militaires voulaient, conformément à l’accord signé le 6 avril, qu’il quitte le pouvoir au terme de son mandat, mais la CEDEAO avait réclamé son prolongement pour éviter une crise constitutionnelle.
Le ministre burkinabé des affaires étrangères Djibril Bassolé a déclaré, lors d’un point de presse, en présence d’Amadou Sanogo, que les officiers du Conseil national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) et le chef de la junte sont d’accord avec les dispositions prises par les chefs d’Etat de la CEDEAO, particulièrement en ce qui concerne la présidence par intérim.
Le chef de la junte a confirmé à la télévision nationale malienne qu’un accord de principe a été trouvé avec la CEDEAO. Les deux parties ont décidé de poursuivre les discussions pour définir des mesures d’accompagnement.
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