Le Gabon a réalisé des progrès remarquables
dans l’industrialisation de sa filière
bois. Sa part dans le produit intérieur brut (PIB) est passée de 4,5% à 8% après
l’entrée en vigueur en 2010 de la mesure d’interdiction d’exportation des
grumes. Le nombre des usines de transformation du bois est également passé de 81
à 114, soit une croissance de 40%, les emplois directs ont connu une
progression de 83%, passant de 3812 à 6985, selon le ministre gabonais des Eaux
et Forêts.
Le volume de bois transformé s’est accru
de 464 000 m3 à 828 000 m3, soit une
augmentation de 79% tandis que la vente à l’export de produits
transformés a, quant à elle, progressé de 71% avec 669 000 m3 en 2011 contre
391 000 m3 en 2009.
Les opérateurs gabonais contrôlent 26
unités de transformation de bois, soit 23% de l’ensemble.
L’état des lieux, présenté par le
ministre de tutelle, montre une prédominance de la transformation de premier
niveau dont le segment sciage occupe 83% des unités, suivi du segment déroulage,
15% et du segment tranchage, 2%. Les deuxième et troisième niveaux de
transformation sont souvent de statut informel, orientés vers le marché local. Cette
situation pourrait s’expliquer par l’absence d’une main d’œuvre qualifiée.
En dépit des progrès réalisés, beaucoup
de défis restent à relever. L’administration des forêts compte promouvoir des
partenariats et joint-ventures entre les
PME-PMI d’une part et les PMI et les
multinationales d’autre part, encourager le transfert de technologie pour les
produits de deuxième et de troisième transformation.
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